W.O.L.F.S.
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 mon mien!

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LadyLisa
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MessageSujet: mon mien!   mon mien! Icon_minitimeDim 8 Avr - 23:50

Au cœur de l’irréel.

« Le lointain souvenir….
La lune brillante,
Magnifique astre de nuit…
Les écumes des vagues…
Le doux murmure du vent,
Qui accompagne le chant des Mouettes…
Le claquement des cordes sur le mât sombre,
Les caresses de la mer sur la coque…
Et cet Ange baignant de moitié dans cette mer qui paraît froide…
Tel un rêve,
Tous s’efface Lorsque le soleil perce…
Le navire disparaît devant le jour,
Laissant flotter encore quelques instants,
Ce pavillon noir déchiré vers le bout,
Arborant le sablier,
Le crâne blanc croisé de sabres… »

Le livre se referme, entre les mains fragiles de l’adolescente. Rapidement, elle le rangea soigneusement dans son sac de cours, pour ensuite se lever et entrer dans le Bus qui venait chercher les élèves de l’institut. Avec l’habituelle routine, elle s’installa à la troisième rangé, à droite du chauffeur. Le bus démarre, et emporte ses voyageurs vers la destination finale, Tourcoing.
La jeune fille porte le nom d’Anouck, Anouck William, élève ordinaire, qui passe son temps à se plaindre des cours, des professeurs, et du lycée dans lequel elle est. Ses résultats ne sont ni brillants, ni désolants, gardant ainsi un juste milieu, lui empêchant toute mauvaise parole de la part de ses professeurs qui désespèrent de la voir dormir… Cheveux longs, descendant jusqu’au milieu du dos, couleur corbeau, juste retenu en arrière par ce simple foulard rouge qu’elle noue chaque jour tel un bandeau. Visage fin, sans sourire, les yeux verts, qui semblent toujours fusiller celui ou celle qui tenterait de lui parler. Elle est fine, et souple, toujours habillée de couleur sombre, et parfois de blanc, elle est mystérieuse au yeux de tout le monde, et arbore une petite taille.
Machinalement elle attrapa son lecteur MP3, rangé dans le fond de sa poche, et s’empressa d’écouter sa sélection musicale. La route débute dans le calme, personne ne parle, si ce n’est quelques chuchotements qui fusent de temps en temps. Il est dans les environs de 17 h 30, nous sommes en automne, et pour dire exactement, en novembre, de cette année de 1998. Il fait donc déjà nuit, et seuls les nuages menaçants recouvrent le ciel. Devant le bus, pas un mouvement, il semble seul…
Le bus parcourt une route de campagne, dépourvu de lumière, il ne peut compter que sur ses phares et au bon vouloir de ceux qui suivraient ce chemin…
Anouck porta sa main vers son front, une douleur fulgurante transperça son crâne, elle ferma les yeux pour tenter d’oublier ce mal soudain. Il reparti aussi mystérieusement qu’il était apparu, et lorsqu’elle les rouvrit, un camion, semblant surgir des ténèbres, encastra le bus, dans un atroce fracas de verres et de taules. Anouck ce senti projeter vers l’avant, elle protégea par instinct son visage avec ses deux bras… Ce moment parut durer une éternité. Son corps partait se fracasser contre un fauteuil, mais il n’arriva jamais. La chute fut lourde, elle n’osait plus rouvrir les yeux, de peur de découvrir le sang, l’horreur, les corps… Mais elle se rendit vite compte que ce qu’elle touchait n’été en aucun cas un élément du bus… Lentement elle ouvrit les yeux, le sol était couvert d’un épais tapis d’herbe verte, éclairé par la faible lueur de la lune, pleine… La lune ? En effet, le ciel semble découvert, pas un nuage, des centaine d’étoiles les remplacent… Ses mains sont éraflées, ainsi que son visage. Ses vêtements déchirés à quelques endroits, lui donnent un air d’enfant de paysan de l’époque des rois, son foulard rouge est sali par la poussière, et la terre. Elle se redresse et tourne la tête derrière elle… Rien… Stupéfaite, elle parcouru l’horizon des yeux… Des champs à perte de vue, et… Une petite ferme un peu plus loin. Pas la moindre trace du bus, ni même d’un élève… Inquiète, elle se leva, et senti une douleur fulgurante lui lacérer la jambe droite. Elle manqua de s’affaisser mais ce rattrapa à temps de l’autre jambe. C’est donc en boitant qu’elle marcha jusqu’à la fermette présente.
Trois coups, trois malheureux coups porté sur la grosse porte de bois, donna une tel souffrance à la jeune fille qu’elle ne pu s’empêcher de la serrer dans son autre main… Des pas résonnèrent enfin, et la porte s’ouvrit sur une vieille dame en chemise de nuit, éclairant Anouck de la faible lueur de sa lampe a huile.
« Miséricorde, que fais-tu la en pleine nuit dans un froid pareille mon enfant ? Demanda-t-elle sur un ton si chaleureux.
-Excusez-moi madame mais… Vous avez un téléphone ?
-Un quoi ? Je ne connais pas ce genre de chose…
-Alors…
-Ne reste donc pas planté la, à moins que tu veuille imiter les blés de nos champs. »
Elle éclata de rire tout en invitant l’adolescente à entrer. La vieille dame alluma des bougies pour éclairer l’endroit, et Anouck pu la détailler plus précisément. Le visage fortement ridé, les cheveux gris, court, décoiffé par le sommeille, chemise de nuit blanche uni, des mains usé par le travail de la terre. Plutôt petite, elle ne dépasse certainement pas les 1m60.
La petite salle à manger est pauvrement meublée, seulement d’une table de bois et de chaise construite de la même matière. Le tout chauffé par un unique poêle servant en même temps à cuire les aliments. Anouck fut assez étonnée par la pauvreté de cette dame et ne tarda pas à savoir qu’elle vie seule, depuis la mort de son mari, 3 ans plus tôt. Après avoir bu une soupe de courgettes, Anouck raconta ce qu’elle venait de vivre, pendant qu’Espérance, nettoyait ses éraflures.
« Encore une perdue des mondes… »
Les paroles de la vieille femme étonnèrent Anouck, mais elle ne fit aucune remarque à propos de cela... Après quoi, elle conduisit Anouck dans une petite pièce qui se révéla être la chambre de son fils, Conrad. Couché sur ce matelas inconfortable, elle ne mit pas longtemps pour s’endormir, trop bousculée par les événements qu’elle venait de vivre.
Un champs de coq réveilla la jeune fille, et persuadée d’être chez elle, lâcha un cri de surprise en voyant cette chambre si pauvre… En sortant de son lit, elle s’aperçu qu’elle était vêtue d’une chemise de nuit blanche, et par la même occasion se rappela de toute l’histoire de la veille… Elle sortit de la chambre pour se retrouver dans un couloir de bois, éclairé par les premier rayons de la journée. Tout est silencieux, comme mort, mais lorsqu’elle engagea la marche vers l’escalier posé dans le font, la maison semblait utiliser toute sa force pour soutenir son poids, ce qui ne la rassura en rien. Ce fut un soupir de soulagement qui marqua son arrivée au bord de l’escalier, raide, et assez vieux… Elle descendit finalement sans grand dégâts et rejoignit vite la salle a manger. Espérance l’attendait, et avait déjà préparé des œufs et le pain pour le déjeuner. Elle posa par la suite un récipient gorgé de lait chaud avant de dire:
« Tout frais de ce matin, tu ne trouveras pas de meilleurs!
-Merci Espérance… Je vais partir ce matin, il faut que je rentre chez moi…
-Tu ne peux pas rentrer chez toi, tu n’es pas la première à être dans ce cas là, ça je peux t’en assurer.
-Comment ? Vous pouvez expliquer ?
-Et bien…-Elle hésita un instant- Non… Je n’en sais pas plus que toi, mais d’après ce que tu ma raconté, je n’essayerais pas de retourner la bas… »
Anouck se remémora la scène, le camion, les craquements… Plus de sac, plus de livre sur les légendes maritimes, plus de musique… Juste un lieu où l’électricité ne semble exister.. Anouck fut pensive un long moment, et la vieille dame s’approcha d’elle pour poser sa main sur son épaule…
« Écoute ma grande… Mon fils, Conrad, travaille dans une ville a quelques Kilomètres d’ici…-Elle fit la moue avant d’ajouter- Enfin, hier, je t’ai dit qu’il s’agissait de mon fils, mais en réalité il s’agit d’un garçon, qui comme toi à passé le portail, sauf qu’il avait à peine 12 ans lorsque je l’ai recueilli. Il connaît l’histoire, et m'a toujours prit pour sa mère… Aujourd’hui il doit avoir ton âge environ, il est bien connu là-bas, si tu veux te changer les idées, va donc le voir, il te donnera un travail si tu lui précises que tu viens de ma part.
-J’ai un petit frère âgé de 12 ans qui ce nomme Conrad ! Par contre pour le travail…
-Tu n’as pas vraiment le choix… »
Anouck fixait Espérance de ses yeux froids, habituels… Mais la vieille dame ne semblait être gêné devant ce regard… L’adolescente acquiesça en silence avant de terminer son déjeuné.
« Très bien Anouck ! Je t’y conduirais dans une heure, le temps de préparer la voiture. »
Non, elle n’avait pas rêvé, Espérance avait bien prononcé le mot « voiture ». Heureuse a l’idée d’en revoir au moins une, elle se précipita dans la chambre pour se changer. Bien entendu, par manque de moyens, Anouck dût remettre ses vieux vêtements déchirés, et avant de partir noua son foulard dans ses cheveux sombres. Elle passa un rapide coup d’œil devant la glace et eu un sourire en se comparant à un pirate, avec ses croûtes rappelant les éraflures de la veille, et ses vêtements salis par la terre. Toute joyeuse elle descendit l’escalier qui l'avait tant terrifiée quelques heures auparavant, et rejoignit la cour de la ferme. C’est avec déception qu’elle comprit que la voiture n’était qu’un vieux carrosse réparé avec les moyens du bord, tiré par un vieux cheval gris.
Sous l’invitation de la vieille dame, Anouck grimpa dans ce « carrosse », et lorsque les rennes claquèrent, le cheval parti dans un pas énergique au début, puis las avant de franchir le portail de la ferme. Il s’engagea sur la route de terre et parti au petit trot. Anouck pouvait à présent mieux regarder le paysage, si beau, si naturel… Pas une ville a l’horizon, pas une bâtisse sans compter la ferme. Au milieu des pâtures, La jeune fille repéra un sac…
« Espérance ! Arrête toi ! »
Intriguée, la vieille dame stoppa le cheval qui parut lâcher un profond soupir. Anouck descendit et couru vers le sac, son sac. Elle l’ouvrit et le fouilla, son livre était encore là, sans aucune égratignure comparé à la toile du sac et aux autres livres… Chance ? La jeune femme n'y pensa même pas, et remonta à bord de la carcasse avec un sourire fragile. Espérance ne demanda rien et ordonna au cheval de reprendre la route.
C’est au bout d’une heure environ que le village apparut enfin aux yeux des voyageurs. Il paraissait rustique, comme un village d’antan. Il était cependant bien étalé sur le bord de la mer. Une mer d’un bleu éclatant sous le doux soleil de cette matinée d’automne… Le convoi entra dans le village, les passants adressaient d’agréables signes envers Espérance, lui demandant par la même occasion si la santé allait bien. Mais pas un seul ne fit une remarque vis-à-vis d’Anouck. L’atmosphère était à la fête, aujourd’hui, c’est le jour du marché et de l’arrivée des pêcheurs. Espérance arrêta la voiture au milieu de la place, puis elle se tourna vers Anouck.
« Et bien ma chère, je te dépose ici, normalement tu pourras te débrouiller seule. Mais si tu as besoin d’aide, tu sais où j’habite !
-Oui Espérance….
-Maintenant cherche donc Conrad, tu auras certainement beaucoup de mal à le trouver, il aime vadrouiller. »
Et c’est sous les recommandation qu’Anouck s’aventura dans les rues. Pendant de longues heures elle parcouru le village sans entendre une seule foi prononcer le nom de Conrad… Alors qu’elle s’arrêta devant une fontaine, quelqu’un l’interpella. La jeune fille se retourna et le considéra un instant. Un homme, ivrogne, au cheveux gris, habillé tel un sans abris, une bouteille a la main s’approcha.
« Salut ma jolie… »
Il devait avoir beaucoup bu à en juger les carcasses allongé la où il était… Anouck
détourna le regard et l’ignora. Non, elle n’était pas du genre à insulter, mais plutôt a ne pas écouter l’individu… Être ignoré agace toujours.
L’homme posa sa main velue sur l’épaule de la jeune fille et l’obligea à se retourner. L’haleine puant l’alcool, il devait avoir perdu tout contrôle de lui.
« Tveux pas boire un verre vec’ moi ?
-Non… Lâchez-moi, vous me faites mal…
-Allez ma jolie, sn’est pas tout les jours qul’on voit des gamines comme toi!
-Lâchez-moi ! »
C’est avec colère qu’elle gifla finalement l’homme qui la tenait. Aussitôt il lâcha sa prise pour porter sa main a sa joue…
« Tvas voir sale peste ! »
Il leva la main pour la frapper, mais son geste fut arrêté lorsqu’une autre main la saisit… Celui qui venait d’intervenir était jeune et devait mesurer environ 1 m 79, habillé d’une chemise d’époque, blanche, d’un pantalon large rentré dans des bottes de soldat en cuire marron. Au dessus de sa chemise blanche, une veste sans manche noire, à la taille, une ceinture en cuire marron portant deux sabre sur la droite. Il à le visage fin, et porte de long cheveux blond, porté vers le blanc, des yeux gris bleu, dont le gauche est décoré d‘une balafre imposante, rieur de voir l’homme dans un tel état… A son oreille droite une boucle d’oreille, un petit anneau décoré d’une petite croix celtique. L’ivrogne posa son regard dessus… Il sembla rougir avant de retirer sa main de l’étreinte de l’étranger.
« Ça vas ! »
Tout en bougonnant, il retourna à sa place. L’étranger dévisagea Anouck un moment avant de prendre la parole.
« Je ne t’ai jamais vu ici, tu es nouvelle ?
-Oui…. »
Elle répondit froidement, et même si elle lui était reconnaissante, son regard semblait toujours aussi meurtrier. On aurait dit qu’elle lui tenait tête, comme pour lui faire savoir qu’elle savait se défendre seule.
« La joie ne t’anime pas on dirait ! »
Il éclata de rire avant de faire une tape amicale dans le dos de la jeune fille, qui le fusilla un peu plus.
« Tu viens d’où ? »
-Ça ne te regardes pas…
-Saneteregardepa ? C’est une ville qui m’est inconnue ! C’est loin ? »
Il se moqua d’elle gentiment.
« Je me nomme Conrad ! Et ici tu te trouves à Argadon, l’unique port sur plusieurs kilomètre à la ronde…
-Tu es Conrad !
-Heu… Je suis si connu que ça ?!
-Non, je te cherchais, c’est Espérance qui m’a parlé de toi.
-Espérance ! »
Il l’attrapa par le bras et entra dans le bistrot vide à cette heure-ci. Il s’installa dans le fond de la salle, avec Anouck…
« Tu viens du monde d’ailleurs n’est-ce pas ?
-Le monde d’ailleurs ?
-… De la Terre quoi !
-heu… Je crois bien oui…
-Comment ça se passe la bas ? Qu’elle sont les nouvelles ? »
Elle ne répondit pas… Étonnée par les questions…
« Désolé… Je me suis emporté. Je ne connais même pas ton nom, et je suppose que tu cherches de quoi t’occuper !
-Anouck, et oui pour la question…
-Très bien! Justement, le capitaine cherchait de nouveau matelot. Enfin, je ne fais pas encore partie de son équipage mais j’était en route pour me proposer lorsque je t’ai vu face a l’ivrogne.
-Un bateau ? Tu vas me faire voyager ?!
-Tu as l’air d’une pirate, et en voyant ta froideur au début, tu n’auras aucun mal a t’y habituer, crois-moi.
-Pirate ?
-Ha oui… Tu n’aimes pas les pirates ?
-Et bien…
-De toute façon, je n’ai que ça comme proposition…
-Oui… Bon je suppose que je n’ai pas le choix… Depuis que je suis ici je ne l’ai pas eu…
-Espérance n’a pas les moyens de s’occuper de quelqu’un d’autre que ses animaux et elle.
-Je comprend…
-Et bien graine de pirate, allons-nous proposer ! »
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MessageSujet: Re: mon mien!   mon mien! Icon_minitimeVen 13 Avr - 20:53

Le pavillon.

Le vent est faible, et les nombreux bateaux amarré au quai, fascine Anouck. Conrad semble savoir où il va et s’arrête devant un immense galion noir… Les voiles grisé par le temps sont replié, et les trois mâts du navire semblent vouloir aller percer le ciel. Sur son flanc, en lettre d’or, le nom du navire, l’Ange noir. Les yeux d’Anouck s’écarquillèrent lorsque son regard se posa sur la prou du navire… La figure de prou n’est autre qu’un ange, sans bras, dont les ailes recouvrent une partie de l’avant, et avec la moitié du corps qui disparaît sous l’eau… Rapidement, elle sortie de son sac le livre, feuilleta celui-ci et trouva la page…

« Et cet Ange baignant de moitié dans cette mer qui parait froide… »

Conrad passa la tête par-dessus l’épaule d’Anouck et lut a son tour… Anouck tourna le regard vers lui. Toujours ce regard tueur, mais le garçon sembla ne pas le voir.
«Je crois qu’avec ce que nous allons vivre….
-Oui ?
-Il faut que tu saches, qu’ici, rien n’est impossible, tu le verras bien par toi-même. »
Il n’en dit pas plus, sous l’étonnement de la jeune fille. Conrad s’avança vers la passerelle et y posa le pied. A ce moment précis, un étrange animal fit son apparition sur le pont, à l’arrivé de la passerelle. Le pelage gris, il avait l’apparence d’un chat, un chat aux oreilles de fennec, et à la queue d’un renard. Sur son dos, deux grandes ailes noirs, passant à travers un T-shirt blanc rayé de rouge, sur le haut de sa tête, un petit foulard noir décoré de la tête de mort. Ses yeux marrons se posèrent sur les deux adolescent. Il avait un air ironique et semblait les toiser du regard.
« Dit Conrad… Tu peux répéter ce que tu as dit juste avant ? Je ne t’écoutais qu’a moitié… »
Alors qu’il tourna le regard vers elle avec une lueur de reproche, celle-ci ajouta:
« J’ai fini par comprendre que tes conseils pouvait être utile… 
-Ça rassure beaucoup Anouck…»
Elle tenta de lui faire un sourire désolé, qui n’était pas réellement convainquant… Conrad s’engagea sur la passerelle, et passa au dessus du chat qui se contenta de le suivre du regard. Anouck suivit, en faisant attention à l’animal et se retrouva sur le pont. L’endroit était désert au grand étonnement des deux adolescent. Conrad visita un moment du regard le grand pont du navire… Un cri étouffé, Conrad se retourna immédiatement… Deux pirates venaient de se saisir de la jeune fille. L’un d’eux avait posé la lame de son couteau sur le cou fragile d’Anouck…
« Qui êtes-vous ?! -Lança le premier pirate- Que faites-vous ici ?!
-Lâchez-la !
-Allez gamin, répond donc, et on ne lui ferras rien »
Les pirates arboraient un sourire sournois qui n’indiquait rien de bon… Lorsque soudain, une voie rauque s’éleva…
« Laissez-les tranquille… »
Les deux pirates levèrent le regard vers la barre…
« Oui Cap’taine… »
Comme prit d’un regret soudain, il lâchèrent Anouck tout en lui bafouillant quelque excuses… Anouck marcha jusqu’à Conrad sans prêter attention à lui, tandis que lui restait bloqué sans raison sur sa position. Anouck brisa le silence qui pesait…
« Nous sommes venu pour répondre a votre recherche Capitaine… »
Conrad se retourna immédiatement, alors que l’homme en question descendait les escalier menant à la barre. Le capitaine, était un homme imposant, mesurant a peu près 1m85, les cheveux mi long, noir, coiffé en bataille, un bandeau pourpre retient partiellement ses mèches rebelles. La partie droite de son visage est recouvert d’un bandage blanc, taché de rouge la où son œil aurait dut être placé. Deux cicatrice ressortent de se bandage, l’un frôlant le coin des lèvre, l’autre, séparant son nez en deux partie… Son unique œil visible, est de couleur sombre, et ne reflète aucun sentiment. Son oreille droite semble inexistante… Habillé d’une simple chemise de toile beige et d’un pantalon large, rentré dans des bottes à la corsaire. Il porte autour de la taille un foulard pourpre, où il range sabre et pistolet.
Il regarda un instant la jeune fille avant de tourner son regard sur Conrad, qui paraissait se rétracter devant la carrure intimidante du capitaine.
« Ça porte malheur une fille à bord capitaine… »
L’un des pirate se risqua à prendre la parole, et à briser le silence pesant qui commençait à s’installer… Le capitaine fixa son matelot…
« Les pirates ne sont-ils pas nés pour prendre des risques ? »
Sous la réponse de son supérieur, il se fit petit et n’osa plus rien dire…
« Bien…-Reprit le capitaine- Si cela est votre désir… Je vous prend à l’essai pendant un voyage. Toi -Il montra Anouck du regard- car tu as la un air déterminé, et toi -montre Conrad du regard- car j’ai souvent entendu parler de toi… Ta cicatrice est célèbre dans le village.
-Merci Capitaine… Heu… ? -Répondit Conrad immédiatement-
-Jack, Jack l’assassin. »
Anouck parut n’avoir aucune réaction lorsque celui-ci répondit à la question silencieuse de Conrad. Jack reprit aussitôt.
« Pour vos couchettes, arrangez-vous avec le tissu des soutes, et la corde qui y traînent. Ici, il n’y a qu’une seule chambre, qui est réellement ce qu’elle est. »
En clair, seule le capitaine avait ce privilège la. Lorsque le mystérieux capitaine parti dans sa cabine, les deux pirates nous souhaitèrent la bienvenue.
Le galion quitta le port dans le cour de la soirée. Alors que la lumière déclinait, toute voile ouverte, il s’éloignait des terres, emportant à son bord, Jack, Conrad, Anouck, et une vingtaine d’autres marins. Chacun connaissaient son travail et tous s’activaient à sa besogne. Seul, Anouck et Conrad n’avaient rien de prévus… La jeune femme s’occupait à regarder l’horizon, profitant de l’air marin qui venait fouetter son fin visage, tandis que Conrad, dos au spectacle, regardait chacun travailler…
« J’aime pas rester a rien faire…-ralla-t-il finalement-
-Demande…
-Demander quoi ?!
-Et bien, un travail bien sur…
-Et puis quoi encore ?
-Alors arrête de raller et regarde moi ce paysage… »
Il soupira et se retourna pour regarder l’océan qui s’assombrissait en même temps que le ciel… Déjà l’étoile du berger flottait dans cet immensité…Plusieurs firent leur apparition par la suite…
« Ce sont les mêmes étoiles que chez moi… »
Conrad leva le regard vers ce ciel si pure…
« Ce ciel… Il est aussi pure la bas ?
-A certain endroit oui… Mais la pollution par la lumière n’est pas sans conséquence… »
Conrad baissa le regard…
« Tu sais Anouck… J’ai toujours voulu voir à quoi ressemblait maintenant la Terre… Le seul souvenir que j’ai… C’est cet accident qui m’a emmené ici…
-Un accident ?
-Oui, je ne sais plus exactement comment, ni même si j’était accompagné… Je ne me rappel seulement que je suis tombé dans un puit, et après, le noir… D’ailleurs, d’après Espérance, c’est a cause de cet accident que je doit cet cicatrice. J’aurais du en mourir, mais le hasard a voulut que je reste vivant coincé, dans cet autre monde… Et toi ?
-Moi … ? Et bien, je revenait du Lycée, et mon bus c’est percuté contre un camion… C’est ainsi que je suis arrivée ici…
-Ça expliquerais tes égratignures au visage…
-C’est marrant je trouve…
- A bon ? Pourquoi ?
-Il à fallut un accident pour arriver ici… Tout les deux… Tu ne crois pas qu’il faudrait reproduire ce même évènement à l’endroit où nous sommes arrivé ? »
Conrad posa un regard étonné sur la jeune fille.
« Vous vous trompez complètement jeune fille… »
Les deux adolescent se retournèrent vivement vers celui qui venait de parler… Jack. Sans dire un mot de plus il s’approcha des deux compères, et s’appuya contre la rambarde en regardant la nuit qui enveloppait l’Océan…
« Vous…Vous nous avez écouté ? -bredouilla Anouck-
-Un capitaine ne laisse rien au hasard… J’ai vu que vous n’aviez rien à faire, alors je suis venu vous voir pour vous attribuer un poste. Seulement, aucun de vous deux ne m’a entendu… Alors je me suis permis d’écouter. »
Anouck et Conrad restèrent dans un silence de mort pendant un long moment… Mais ce fut Jack qui brisa le silence…
« - Alors comme ça, vous n’êtes pas de ce monde…
-Ça pose un problème ? -attaqua immédiatement Anouck-
-Non, mais je me demandais quand, vous alliez arriver… »
Conrad, stupéfait, posa son regard sur la jeune fille, qui fit la même chose…
« Comment ça ? -Demanda Conrad-
-C’est une prophétie, écrite il y a de cela, des milliers d’années, à l’époque où la navigation n’existait pas encore, l’époque où shaman et sorcier faisaient encore leurs lois… Face aux ténèbres.
-Ses ombres bizarres qui rôdent la nuit… -Ajouta Conrad-
-Oui c’est cela. Mais savez-vous que tout les mondes existant sont lié les uns aux autres ?
-Non -Répondirent en cœur les adolescents-
-Et bien c’est très simple, si dans l’un des mondes, quelques chose de négatif si produit, il se manifestera dans les autres sous la forme de leurs ennemis… Soit ici par les ténèbres, puisque notre monde, Ténémar, est le monde le plus proche des ténèbres, et à l’opposé, Parave, qui est au plus proche de ce qu vous appelez Paradis, subit les attaques de dragon blanc. -Il prit une pose de quelque seconde avant de reprendre- Les hommes qui vivent sur Terria, soit la Terre comme j’ai pu l’entendre, fabrique trop de polluants… Ils détruisent leurs monde, sans savoir que les autres commencent à souffrir à cause de leurs erreurs…
-Mais… Comment vous savez cela ? -Coupa Anouck-
-La vie est un long fleuve qui cache sous ses eaux, bien des surprises Anouck… C’est bien cela ton nom ?
-Heu… Oui…
-Donc, je ne me suis pas trompé. »
Il laissa la place à un long silence… Tout trois profitèrent de ce moment calme est serein, profitant du doux tangage du navire sur ses eaux calmes, et de ce vent gonflant les voiles… Le chant des vagues, qui viennent lécher la coque du navire, et cet ange en figure de prou, qui semble veiller sur ses matelots…
« Navire a tribord ! »
Aussitôt le regard des deux hommes tournèrent vers la direction envoyé, tandis qu’Anouck cherchait encore de quel coté il s’agissait… Sur tribord, quelque tache lumineuse apparaissent… Trois point lumineux pour être précis… La voie de Jack retentis aussitôt…
« Éteignez Nos lampes ! »
L’ordre envoyé, l’Ange noir tomba dans le noir total…
« Tribord Toute voile déplié ! »
Jack prit la barre en main, et dans une habileté hors du commun, il la fit tourner. Aussitôt le navire répondit à sa demande, et bientôt, les tâches de lumières se retrouvèrent en face du grand galion noir…
« Voila notre première aventure Anouck! »
Conrad semblait emballé, contrairement a la jeune femme qui ne put s’empêcher de faire une grimace… Conrad en fut amusé, et ria de la voire ainsi.
Le début du combat semblait ne jamais arriver pourtant, à l’échelle de la mer, tout est si lent, mais si dangereux… L’Ange noir semble glisser sur la surface de l’eau, le doux chuchotement des vagues signalerait certainement notre présence au navire adverse… Bâtiment de guerre ? Simple navire marchand ? Où peut être encore, un navire de voyageur… Personne ne sais qu’elle est la nature du bâtiment qui semble s’approcher lentement… Les voiles sombres de l’Ange noir facilite un peu plus l’approche discrète, tandis que celle de l’adversaire commence à prendre une apparence fantomatique aux yeux des pirates…
« Conrad, vas donc prévenir l’équipage de se mettre à leur poste, sans un bruit… »
Conrad acquiesça et se glissa dans l’obscurité du pont pour prévenir chaque pirate. Anouck s’approcha de Jack, tout en fixant les points lumineux, et les spectres de voile… Son visage n’exprimait aucun sentiment, et ses yeux si dure, gardait la même apparence… Jack semblait lui aussi impassible, mais son regard ne jetait pas des éclairs comme ceux d’Anouck, ceux-la, il étais simplement dépourvu de lueur qui pouvaient trahir ses pensées.
Alors qu’il ne restait plus beaucoup d’écart entre les deux vaisseaux, l’adversaire éteignit ses feux…
« Ils nous ont repéré Jack… -Annonça la jeune fille-
-Le combat serra dure… »
Conrad les avaient rejoint depuis un long moment déjà…
« Tient donc la barre Anouck, quoi qu’il arrive reste sur cette trajectoire…
-Mais… Je veux combattre moi aussi ! -protesta-t-elle 
-Si tel est ton désir… »
A ces mots, elle bloqua net…
« Mais… Capitaine, c’est a vous de décider…
-Tu as toujours besoin de protester toi ! -fit remarquer Conrad-
-On verra bien si elle s’en sort autant avec le sabre qu’avec la voie… »
A ces paroles, Jack fit un léger sourire en coin avant de disparaître sur le pont inférieur.
L’attente parut interminable… Tout était au ralenti, tout semblait se passer dans une autre dimension… Tout paraissait si calme, si serein… Le doux murmure des vagues sur la coque du navire sombre et…
« Écoute Anouck… -Murmura Conrad- »
La jeune fille tendis l’oreille… Un peu plus loin, on pouvait entendre l’eau qui se brisait sur la coque du navire ennemi…
« Navire Corsaire ! »
La voie venait de s’élever de nulle part…. Anouck fixa un instant son camarade qui se précipita dans l’obscurité du pont inférieur. C’est un long et pénible silence qui s’installa… Anouck tentait de comprendre chaque mouvement sur le navire… Des pas retentir, mais des pas qui ne venait pas de l’ange noir… La jeune fille tourna le regard a sa droite, et aperçu une masse bouger dans l’obscurité… Le navire ennemi allait percuter l’ange noir… Prise d’une grande frayeur, elle tourna le gouvernail de façon a éviter le choc.
« Feu ! »
L’ordre fut a peine prononcé que les canons de l’ange noir crachèrent leur poison métallique. Dans le coups de canon, les deux navire furent éclairé, et l’adversaire sembla surpris de voir où était positionné le grand galion noir. Leur pavillon ? Un bleu décoré de deux sabre et d’une couronne en or…
« Corsaire de la royauté Anouck… »
Jack réapparu, un sabre en main qu’il tendit à la jeune femme. Celle-ci le prit et fut surpris par le poids.
« Je suis certain que tu arriveras à t’en servir…
-Comment peut-on être aussi sur ?
-Tout simplement par ce que si tu ne sais pas, tu meurs… »
Anouck eu un faible sourire peut convaincant… Une fusé éclairante partie du navire corsaire… Le pavillon de l’ange noir était à son sommet, c’est la, qu’Anouck put enfin le contempler… Le sablier à la tête de mort, devant deux sabre croisé….
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MessageSujet: Re: mon mien!   mon mien! Icon_minitimeVen 20 Avr - 14:25

Le Talisman.


« Le rugissement furieux du vent,
Les éclair traversant ce rideau de pluie…
Tout parait se mélanger,
Et au milieu de cette mer déchaîné,
Le vent se mêlant au tonnerre,
Ressemble aux rugissements des canons,
Tandis que l’éclair hasardeux,
Ressemble tant à ce moment où les armes crachent leur rage… »


Le combat fais rage entre les deux navires… Chacun reste réfugié sur son navire, jusqu’à ce qu’une personne aussi téméraire que suicidaire attrape une corde pour passer a l’abordage.
« Jack ! »
Anouck se tourna vers Conrad qui venait de crier… C’est à ce moment précis qu’elle se rendit vraiment compte de la situation… Son regard tomba sur le sabre, elle allait devoir tuer cette nuit la…
« Ce n’est qu’un rêve Anouck, tu ne peux pas mourir… Tout ça n’existent pas… »
Malgré les paroles qu’elle disait tout haut pour elle-même, Anouck n’arrivait pas à ce détendre… Un coup de feu retenti, Aussitôt la masse de pirate passèrent à l’abordage, Conrad en fit autant. Anouck resta sur le navire, tétanisé…
Le corps à corps entre les équipages n’est que carnage, et au milieu de tout ça, Jack, debout, immobile fixe un point précis… Personne ne semble faire attention à lui. Le pirate borgne retira doucement de sa ceinture en tissu pourpre, son arme à feu. Lentement il leva son bras, et pointa le canon droit devant lui… Conrad s’arrête net en voyant son nouveau capitaine agir de la sorte… « Il va tirer à l’aveuglette ! » pensa-t-il immédiatement. Tandis que la capitaine pirate arma son arme Conrad prit le temps d’observer chaque personne qui se trouvait dans la ligne de mire de Jack… La détonation se confondit au bruit du combat, la balle de l’arme fendit l’air, rasant les combattants, avant de finir sa course dans le cœur d’un homme coiffé d’un tricorne… Celui-ci recula sous le choc, et hagard, il leva le regard pour apercevoir plus loin son assassin… Jack rabaissa son arme fumante, et l’adversaire tomba lourdement sur le sol, laissant apparaître, aux coins des lèvres un léger filet de sang, et ses yeux devenus vitreux…
Le temps qui avait semblé être arrêté, se remit doucement en route, alors que les combattants arrêtèrent le combat pour se retourner vers celui qui avait scellé son destin en relevant le défit du grand capitaine Jack, Jack l’assassin. Voyant la mort de leur capitaine, tout les corsaires se plièrent devant les pirates, et se laissèrent enfermer dans les calles de l’Ange noir, le temps que les hommes de Jack dépouille leur navire. Nourriture, eau, Bijoux, Pièce d’or, boulet de canons, poudre à canon, tout passa de l’un a l’autre sans aucun soucis.
Une foi les corsaires relâchés, Tous fêtèrent la victoire… Tous sauf un… Ou plutôt une. À l’écart de la joie, Anouck, accoudé sur le bord de la proue avant, contemple l’immensité noire qui s’offre à eux… La mer est calme et semble suivre la tristesse de la jeune femme… Des pas résonnèrent derrière elle, Conrad s’adossa contre le bord à coté d’elle.
«Pourquoi tu ne viens pas avec nous ?
- Je n’ai rien fais pendant le combat, je n’ai aucune raison de venir fêter ça …
-Tu es des nôtres Anouck… Toi aussi tu as le droit de t’amuser… »
La jeune femme posa un regard lourd de reproche sur Conrad qui avait le regard perdu sur un point invisible.
« Je… je n’ai même pas était assez courageuse pour me lancer dans la mêlée… -Murmura-t-elle- J’ai agit comme un lâche devant son destin, et j’ai préféré fuir plutôt que d’avancer…
-C’est normal pour une première foi tu sais…
-Mais je ne suis pas normal ! -Cria-t-elle soudaine, coupant la parole à Conrad- Je n’ai jamais été normal… Personne n’a jamais essayé de comprendre qui j’étais… Juste par le faites que je n’essayé pas d’être comme eux… Simplement par ce que je voulais être moi, juste moi… »
Conrad ne trouva rien a répondre a ça… Il leva le regard et fixa Anouck droit dans les yeux.
« Tu ne peux pas comprendre ce que je ressent Conrad… Personne ne peut comprendre… Non, personne… »
Une larme perla sur le coin de ses yeux si dure habituellement… Elle ferma les yeux et détourna le regard, pour laisser couler deux larmes silencieuse, pendant qu’elle se mordait la lèvre pour garder sa tristesse silencieuse…
« Anouck… »
La jeune femme se retourna et se laissa glisser le long de la rambarde du navire…Conrad s’assis à ses cotés et posa sa main sur l’épaule d’Anouck…
« Pourquoi faut-il que les gens soit comme ça ? Pourquoi ?
-Peut être qu’ils sont tellement idiot, qu’il ne voient pas que la différence est quelques choses d’innée dans n’importe quel monde, ou peut être qu’ils pensent que suivre une quelconque mode leur donnera la cool attitude ?
-Tu ne comprends pas ce que j’essai de dire Conrad… »
Un nouveau silence s’installa sur les deux compagnons, éclairé par les quelques étoiles présentes dans le ciel…
« Alors explique moi plus clairement…
-C’est facile a dire… »
Elle soupira un instant, et laissa basculé sa tête vers l’arrière. Son regard se fixa sur le ciel étoilé, et Conrad en fit autant.
« -Tu vois toute ses étoiles ?
-Oui ?
-Elles sont toutes différente les unes des autres, et pourtant, elles se ressemblent toutes… Tu comprends maintenant ce que je veux dire ?
- Je crois…
-Chaque étoiles se ressemblent, elles brillent toutes, blanche sur une toile noire…
-Oui…
-Pourtant, lorsqu’on regarde de près, elles ont une luminosité plus ou moins fortes. En faites, si on les compares aux Hommes, leur physique n’est autre que la tenu vestimentaire, et la luminescence n’est autres que leur âme… Mais regarde plus ces étoiles, beaucoup ont quasiment la même, et peux se distingue en étant plus ou moins fortes. Chez les Hommes, tous tentent d’avoir les même pensé que son voisin, et si celui-ci se moque de quelqu’un, il ferra pareille…
-Oui, je vois mieux maintenant… Sur Terre, les gens sont comme ça alors ?
-Oui, et moi je suis l’extra-terrestre… »
Elle renifla, et passa sa main sous son nez pour sécher un peu sa tristesse… Le chant des vagues semblaient accompagner le son des harmonicas des pirates et leurs chants heureux. Une si belle prise, et en plus, volé à des corsaires. Ils ont de quoi d’être ravis!
« Rassure-toi Anouck, ici c’est différent de la bas… Et pour les gens de ton monde… De notre monde, Nous sommes morts, disparus à jamais…
-Mais… Je n’ai pas eu le temps de dire adieu a tous ceux que j’aime…
-Moi non plus tu sais… Mais essai donc de penser à autre chose, tu es en vie c’est le principale. Et ne t’inquiète pas pour ton geste tout a l’heure, je suis sur que Jack ne te dira rien. »
Il joignit le geste à la parole. Tout en se levant, il prit Anouck par la main et l’emmena danser au milieu des pirates noyé par l’alcool de la victoire.
La nuit fut longue et les rayons du soleil percèrent enfin l’horizon. Peut à peut, les étoiles laissèrent la place au soleil et à la douce chaleur qui inondait l’océan. Le galion noir glissait sur les eaux calmes, et tout autour de lui, il n’y avait que cette immense étendue de bleu azure. Tous dormait, mais déjà Jack tenait la barre, le regard fixé sur la boussole, qui indiqué le Nord dans la direction de la prou avant du navire. Il leva le regard, tout en refermant son instrument. L’étrange chat, allongé sur ses épaules, ronronné de bonheur. Sur le pont, des pirates allongé a même le sol, cuvé l’alcool de la nuit… Anouck marchait au milieu d’eux, essayant de ne pas marcher sur une main, ou encore un pied qui dépassait du tas. C’est avec difficulté qu’elle gravis les escalier qui menait au pont arrière. Elle rejoignit Jack, mais resta silencieuse attendant que ce soit lui qui brise le silence.
« Je ne t’ai pas vu hier, au début de la fête …
- Je sais…
- Avais-tu honte de ton geste ? »
Elle ne répondit pas, baissant les yeux vers la pied de la barre. Jack tourna le regard sur elle, un regard toujours froid et insondable…
« Moi aussi j’ai déjà fais un acte pareille dans mes débuts tu sais -reprit-il-.
- A bon ?
- Oui, c’était il y a longtemps, a l’époque où je n’était qu’un vulgaire matelot.
- Pourtant, Conrad, lui a tout de suite sauté sur l’occasion d’attaquer.
- Conrad a eu une chance de plus par rapport à toi, lui, il a déjà été pirate autrefois, mais le navire sur lequel il était monté, a été aussitôt coulé par un navire corsaire. C’est un navire marchant qui l’a retrouvé alors qu’il dérivait sur une planche de bois.
- Comment savez-vous ça ?
- Son histoire à fais le tour de toute la piraterie, et il fut surnommé Conrad le malchanceux-chanceux. Malchanceux pour n’avoir pas eu le temps de prendre une expérience favorable, et chanceux pour avoir survécue devant l’attaque d’un célèbre Corsaire de ce monde-ci.
- C’est uniquement pour ça que vous l’avez accepté sur votre navire ? Mais c’est égoïste !
- Je le sais très bien, mais celui qui a une occasion de mieux connaître son ennemi de toujours, la prend dès qu’il le peut Anouck… »
Elle resta interdite devant sa dernière phrase… À la foi dégoûtée des idées de Jack, et compréhensive devant son geste. Jack rouvrit sa boussole, et s’aperçut que l’aiguille devenait folle, en s’agitant tout particulièrement vers la gauche. Il tourna la tête et aperçut un sévère nuage qui prenait peut à peut de l’ampleur.
« Nous allons être secoué Anouck…
-On ne doit pas réveiller l’équipage ?
- L’état dans lequel ils doivent être, ne ferais qu’accroître nos problèmes.
- Mais, à deux on arrivera à rien ?!
- Ne soit pas sure de se que tu dis… »
Elle le regarda étonné alors que les nuages prenait un peut plus de terrain… Déjà le vent se faisait un peu plus fort, et les voiles commençaient à trembler dangereusement. Jack tourna la barre a droite, se mettant dos à la tempête.
« On va la contourner ?
- C’est impossible, ce n’est pas une simple tempête.
- Hein ? Ce sont les forces obscures ?
- Tu comprends vite Anouck. Ce sont les ténèbres aquatiques, nous les rencontrons souvent, de plus en plus souvent… Mais saches, que les batailles que nous menons ici, se répercutent chez vous, sous la forme de cataclysme, comme par exemple, cyclones, tempête, tremblement de terre, raz de marée, etc.
-Il y à donc de plus en plus de bataille si je comprend bien alors ?
- Oui. Mais j’ai un grand allié.
- La mer ? L’Ange noir ?
- La mer non, dans ces cas la, elle devient traître. L’Ange noir n’est qu’un navire, qui sort de l’ordinaire certes, mais il ne reste qu’un morceau de bois, qui a beaucoup de valeurs à mes yeux. Vas donc réveiller Conrad, et dit lui de remonter les voiles. Il t’expliquera. »
Anouck hocha la tête et partie rejoindre le jeune homme qui dormait encore. Une foi réveillé, les deux adolescent remontèrent les voiles et le grand galion commença à ralentir pour finalement se laisser mener par les vagues qui devenaient de plus en plus méchantes.
Rapidement, les nuages prirent possession du ciel, et le vent qui soufflait, ressemblait à un long rugissement rauque. Un deuxième combat s’annonça… Plus violent, plus difficile que jamais pour les deux jeunes gens. Anouck c’était rapatrié sous un escalier, pour ne pas tomber a l’eau. Conrad fit de même, tandis que Jack c’était posé sur la prou avant, un pied posé sur la rambarde, et une main tenant l’une des cordes. Il fixait la surface enragé de l’eau. Un grondement s’éleva du fond des océans… Jack fronça les sourcils, alors que la pluie battante collait ses cheveux à sa peau. Son bandage blanc souillé de sang semblait être moins serré, gorgé d’eau. Devant le navire, un immense dragon marin jaillis de l’eau… Les écailles humides, couleur sombre… Il semblait provenir tout droit des enfers, et lorsqu’il ouvrit sa gueule, ses rangés de dents acéré luisirent sous l’effet de la pluie… Un sifflement aigue s’échappa de l’animal. Jack ne sembla pas tressaillir… Son regard dure porté sur la créature, il retira un collier qu’il portait caché sous sa chemise en toile beige. Un grand médaillon qu’Anouck ne put voir distinctement. Il brandit le symbole devant lui et le dragon sembla hésiter un instant… Une puissante magie ? Personne ne pourra le dire. Le dragon se lança tout de même à l’attaque. Jack remit son médaillon autour de son cou, et le cacha a nouveau. Il marcha jusqu’au deux adolescent, alors que les pirates encore sous l’effet de quelque vapeur d’alcool tentaient de se mettre calmement à l’abris.
« Restez bien accroché, si vous ne voulez tomber a l’eau…
- Mais il va broyer le navire Jack! -Protesta Conrad-
- Il ferra semblant, mais ne le touchera jamais…
-Comment peux-tu en être aussi sur ? »
Jack ne répondit pas, et grimpa les escaliers pour se placer devant la barre. L’étrange chat courut de la prou jusqu’à Anouck pour se blottir contre elle. Il ne semblait en aucun cas effrayé…
Le dragon s’excitait autour du galion, ne le pas… Mais sa fureur devenait grandissante, à chaque foi qu’il plongeait… Des nuages se transformèrent en fantômes qui descendait doucement vers le navire, faisant une danse macabre au-dessus du navire… Leurs chants lugubre se mêlaient au vent, et les sifflements furieux du dragon, ne faisait qu’augmenter la terreur qui régnait dans l’atmosphère. Anouck tremblait de peur, serrant un peu plus le chat qui ronronnait pour tenter de la rassurer. Conrad lui, fermait sa main sur l’une des marches, a tel point qu’il commençait à ressentir une douleur au niveau des articulations. Le navire remua soudainement, projetant Anouck contre le mur… Le dragon avait disparut… Conrad jeta un coup d’œil par-dessus bord… Sans compter les fantômes qui continuaient leur interminable bal, le calme s’était étrangement posé sur la mer… Seule la pluie et le vent tapé sur le bâtiment pirate. La mer s’était calmé. Le dragon réapparut d’un seul coup, fixant un point précis dans l’eau, ses yeux brillant de haine, mais aussi de peur… Il cracha un jet d’acide sur ce point, avant de replonger et de fuir l’endroit. Les fantômes retrouvèrent leur apparences de nuages et tout sembla se rétablir… Bientôt le ciel redevint bleu et l’étrange tempête, un simple souvenir qui, d’après Anouck, ressemblait plus à un rêve éveillé qu’à la réalité…
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MessageSujet: Re: mon mien!   mon mien! Icon_minitimeVen 20 Avr - 14:26

Bonus XD

« Ma bien aimée,
Je t’écris cette lettre dans l’espoir d’y trouver un réconfort…
Si tu savais combien tu me manques, si tu savais toute la haine que j’ai envers celui qui t’as enlevée loin de moi…
Mais je pense que je te l’ai tellement écris que tu dois finir par t’en lasser…
Hier, j’ai trouvé deux nouveaux matelots pour mon équipage, un jeune garçon, Conrad, le surnommé Malchanceux-chanceux, un valeureux combattant, qui a beaucoup a promettre pour l’avenir. Je mise tout mes espoirs sur ses épaules, en espérant que mon instinct ne me trahira pas.
Je sais ce que tu vas me dire, mon instinct ne ma jamais trahi jusqu’à maintenant.
Le deuxième matelot, n’est pas un homme, c’est une jeune femme. Ça peux t’étonner n’est-ce pas ? Mais elle te ressemble tellement… J’ai l’impression d’avoir ton portrait vivant devant mon regard.
Les mêmes cheveux noir, le même regard, ce caractère si particulier que tu avais…
Et puis, derrière tout cela, un cœur en or, dont seule toi en avais le secret…
Beaucoup de mes hommes exposent leurs craintes a propos de femme a bord, mais depuis que nous avons vaincu un navire corsaire, beaucoup de murmures ont cessés.
Ce matin nous avons croisé le chemin d’une tempête noir, j’en croise de plus en plus en ce moment… Les hommes de la Terria n’ont pas encore compris le danger qui guette tous les mondes… Quel gâchis, pourquoi détruire ce que la nature nous offres ? Pourquoi ont-ils autant de mal a comprendre l’erreur ? Pourquoi leurs est-il si difficile d’oublier tout ces produits qui détruit l’environnement ? Tant de questions qui resteront sans réponse hélas…

Je t’aime.

Jack »



Une fenêtre s’ouvre sur l’ange noir, et une bouteille remplit par un parchemin tombe à la mer… Doucement le grand galion noir s’éloigne, laissant la bouteille dériver avec les courants marin… Alors que le vaisseau est maintenant loin, un point noir apparaît dans le ciel. C’est un loup, un loup au pelage d’encre, un loup qui arbore sur les épaules un crâne humain brûlant dans des flammes grises, ainsi que sur les cuisse deux os croisé. Ce loup à les pattes à la couleur de flammes grise. Il porte autour du cou un collier de cuire marron, clouté, où est attaché le crâne d’un animal inconnu. Ses pattes gardes des chaînes brisé, dont le cliquetis accompagne le vent. Ses yeux rouge fixant l’endroit où la bouteille se trouve, il replia ses grandes ailes noir et se laissa tomber vers l’objet. C’est au dernier moment qu’il attrapa la bouteille dans sa gueule, avant de repartir la haut, et de disparaître au milieu d’un ciel si pure.
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MessageSujet: Re: mon mien!   mon mien! Icon_minitimeDim 22 Avr - 12:02

Correction orthographique non effectuée pour le moment...
Prévue pour aujourd'hui, si j'en ai le temps...
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